Faute de ne pouvoir cultiver les légumes dans nos villes dont les terres sont pourtant fertiles, le pays demeure presqu’entièrement dépendant des légumes qui viennent du Maroc voisin.
C’est pour cette raison que l’on a constaté une hausse vertigineuse du prix des légumes au niveau du marché de Nouadhibou. Et du coup, cela s’est reflété sur les autres villes du nord alimentées par Nouadhibou telle que la ville de Zouérate. Dans ces deux villes au moins (Nouadhibou et Zouérate) les prix des légumes ont atteint 1000 anciens UM pour les carottes et surtout les tomates qui sont d’ailleurs inexistantes.
Pour ne pas trop souffrir de l’absence des légumes, il reste que certaines légumineuses restent disponibles et abordables. Il s’agit de notamment des pommes de terre, des choux, des oignons.
Les populations commencent aussi à penser aux zones maraîchères où elles vont s’approvisionner en produits alimentaires pourtant meilleurs dix mille fois que ceux qui nous viennent du Maroc.
On y trouve de belles aubergines, de beaux citrons bio, des patates fraîches. Notons que cette pénurie intervient au moment où les voitures marocaines qui apportent ces produits sont bloquées à la frontière depuis presque ’une semaine. Rien ne sort du Maroc et rien n’y rentre.
Des sources dignes de foi parlent de l’entrée de deux voitures la soirée du 16 juillet avec des produits à la limite de la pourriture.
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