RMI Biladi - L’Union Pour la République (UPR) a inauguré en grandes pompes, samedi soir (26 octobre), un bâtiment flambant neuf qui fait office de nouveau siège qui conviendrait à ce que doit apparemment être un parti-état : Beaucoup de bureaux et de meubles ; de nombreuses tentes dressées pour la circonstance sur une rue goudronnée, désormais interdite aux voitures.
Tout le monde en vue de Nouakchott et ailleurs était convié à la fête. Il y avait le premier ministre et son gouvernement, le ministre secrétaire général de la présidence, le directeur du cabinet du président Ghazouani, l’ancien premier ministre Ould Hademine, le Coordinateur du parti Ould Mohamed Khouna (maitre de l’ouvrage), le premier vice président de l’Assemblée nationale Ould Meymou, son prédécesseur Boydel Ould Houmeyd, le président du groupe parlementaire de l’UPR, Hbib Ould Diah…
Y ont assisté également des représentants des partis de la Majorité et les présidents de deux partis de l’opposition: Tawassoul et Sawab.
Dans le registre des absences notoires, on signale l’absence du président de l’Assemblée nationale Cheikh Ould Baya – celui-là a pris l’habitude ces derniers temps, exprès ou spontané, de rater les grands moments de la période Ghazouani tel que le lancement de sa candidature.
Il y a également l’absence très remarquée à cette cérémonie de l’ancien président du groupe parlementaire de l’UPR, Mohamed Yahya Ould Kherchi, fraichement débarqué de son poste et qu’on présente comme étant membre du cercle restreint de l’ancien président qui militait à mort pour le troisième mandat.
Un troisième absent haut en couleurs de la rectification de 2008: l’ancien PM, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf qui ronge ses freins dans l’attente d’une ‘’mission’’ officielle qui tarde à venir. A-t-il même été invité ? Ou a-t-il boudé la cérémonie ?
Seul intervenant au cours de cette cérémonie, le coordinateur de la structure hybride qui gère le parti depuis son congrès éclair, Ould Mohamed Khouna. Il a appelé à la mobilisation générale pour la préparation du futur congrès –on ne sait pas exactement quand ?- et a justifié le transfert du siège du parti par l’élargissement et le développement de ses activités…
Par rapport aux deux têtes du parti, le géniteur Mohamed Ould Abdel Aziz et son héritier Mohamed Ould Ghazouani, c’est toujours la confusion. A tel point qu’on ne sait toujours pas qui mène la marche entre les deux amis de longue date.
On a vu, en effet, la présence très visible du gouvernement et des autres proches collaborateurs de l’actuel président. Une présence que les observateurs et certains caciques de l’UPR interprètent comme étant un signal fort de l’intérêt que porte Ghazouani pour ce parti.
Lui qui, assure-t-on, avait intervenu, à sa manière discrète, dans le choix des membres du bureau de l’Assemblée, évitant ainsi la crise qui couvait au sein du groupe parlementaire du parti-Etat.
Tout cela ne semble pas trop rassurer certains sceptiques ou nostalgiques qui croient avoir aperçu la main de Aziz dont les photos, plus nombreuses et plus imposantes de celles Ghazouani, continuent ‘’d’orner’’ les murs du nouveau siège qui serait même sa propriété privée.
Un journaliste qui chante les mérites et réalisations de la décennie ‘’glorieuse’’ a publié sur son compte la photo d’un bureau qui serait le bureau affecté à l’ancien président Aziz qui serait, selon ses partisans, sur le point de débarquer à Nouakchott.
Un retour, difficile encore à confirmer, tant il ne serait ni dans son intérêt, ni dans l’intérêt de son successeur, ni même dans l’intérêt du pays, partagé entre l’incertitude et le rêve. D’autant plus que le président Ghazouani, calme et taciturne, semble se délecter à ne donner aucune indication. Ni dans un sens ni dans l’autre.
Cette attitude, louable chez le citoyen ordinaire, peut être dangereuse en politique. De surcroit pour un chef d’état qui a hérité une situation fort compliquée qui rend presque impossible d’allier le souci de ménager son ami Aziz et de satisfaire les attentes parfois démesurée de l’opinion.
Tout le monde en vue de Nouakchott et ailleurs était convié à la fête. Il y avait le premier ministre et son gouvernement, le ministre secrétaire général de la présidence, le directeur du cabinet du président Ghazouani, l’ancien premier ministre Ould Hademine, le Coordinateur du parti Ould Mohamed Khouna (maitre de l’ouvrage), le premier vice président de l’Assemblée nationale Ould Meymou, son prédécesseur Boydel Ould Houmeyd, le président du groupe parlementaire de l’UPR, Hbib Ould Diah…
Y ont assisté également des représentants des partis de la Majorité et les présidents de deux partis de l’opposition: Tawassoul et Sawab.
Dans le registre des absences notoires, on signale l’absence du président de l’Assemblée nationale Cheikh Ould Baya – celui-là a pris l’habitude ces derniers temps, exprès ou spontané, de rater les grands moments de la période Ghazouani tel que le lancement de sa candidature.
Il y a également l’absence très remarquée à cette cérémonie de l’ancien président du groupe parlementaire de l’UPR, Mohamed Yahya Ould Kherchi, fraichement débarqué de son poste et qu’on présente comme étant membre du cercle restreint de l’ancien président qui militait à mort pour le troisième mandat.
Un troisième absent haut en couleurs de la rectification de 2008: l’ancien PM, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf qui ronge ses freins dans l’attente d’une ‘’mission’’ officielle qui tarde à venir. A-t-il même été invité ? Ou a-t-il boudé la cérémonie ?
Seul intervenant au cours de cette cérémonie, le coordinateur de la structure hybride qui gère le parti depuis son congrès éclair, Ould Mohamed Khouna. Il a appelé à la mobilisation générale pour la préparation du futur congrès –on ne sait pas exactement quand ?- et a justifié le transfert du siège du parti par l’élargissement et le développement de ses activités…
Par rapport aux deux têtes du parti, le géniteur Mohamed Ould Abdel Aziz et son héritier Mohamed Ould Ghazouani, c’est toujours la confusion. A tel point qu’on ne sait toujours pas qui mène la marche entre les deux amis de longue date.
On a vu, en effet, la présence très visible du gouvernement et des autres proches collaborateurs de l’actuel président. Une présence que les observateurs et certains caciques de l’UPR interprètent comme étant un signal fort de l’intérêt que porte Ghazouani pour ce parti.
Lui qui, assure-t-on, avait intervenu, à sa manière discrète, dans le choix des membres du bureau de l’Assemblée, évitant ainsi la crise qui couvait au sein du groupe parlementaire du parti-Etat.
Tout cela ne semble pas trop rassurer certains sceptiques ou nostalgiques qui croient avoir aperçu la main de Aziz dont les photos, plus nombreuses et plus imposantes de celles Ghazouani, continuent ‘’d’orner’’ les murs du nouveau siège qui serait même sa propriété privée.
Un journaliste qui chante les mérites et réalisations de la décennie ‘’glorieuse’’ a publié sur son compte la photo d’un bureau qui serait le bureau affecté à l’ancien président Aziz qui serait, selon ses partisans, sur le point de débarquer à Nouakchott.
Un retour, difficile encore à confirmer, tant il ne serait ni dans son intérêt, ni dans l’intérêt de son successeur, ni même dans l’intérêt du pays, partagé entre l’incertitude et le rêve. D’autant plus que le président Ghazouani, calme et taciturne, semble se délecter à ne donner aucune indication. Ni dans un sens ni dans l’autre.
Cette attitude, louable chez le citoyen ordinaire, peut être dangereuse en politique. De surcroit pour un chef d’état qui a hérité une situation fort compliquée qui rend presque impossible d’allier le souci de ménager son ami Aziz et de satisfaire les attentes parfois démesurée de l’opinion.
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