15-12-2019 09:12 - Mauritanie- Pêche- Des élus veulent enquêter sur l’accord avec Polyhodong fisheries
Au moins 24 parlementaires mauritaniens ont introduit jeudi auprès de l’Assemblée nationale, une demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’accord commercial entre l’ancien régime du président Mohamed Ould Abdelaziz et la société chinoise Polyhondong Fisheries.
L’accord signé en 2010 reste controversé au sein de l’opinion publique mauritanienne qui profite du changement à la tête de l’Etat avec l’accession d’un nouveau président le 2 août 2019 et des velléités de transparence de gestion du nouveau gouvernement pour réclamer plus de transparence dans cet accord qui ligote le pays 25 ans avec la société chinoise Polyhondong Fisheries.
Cet accord commercial qui prévoit un investissement de 80 à 100 millions Usd contre la capture de 100 tonnes de poissons pélagiques par an fait de la société chinoise la seule société étrangère à pêcher du poulpe sous le couvert du pavillon national et lui ouvres grandes les potentialités de captures de divers produits de pêche. La partie chinoise s'est engagée à créér 2400 emplois (voir encadré). Ces emplois sont moins de 800 aujourd'hui.
Inscrit sur une liste de plusieurs projets douteux conclus sous l’ancien régime, l’accord avec Polyhondong Fisheries qui n’a jamais fait objet d’une évaluation publique ne se conforme pas non plus aux engagements souscrits par la partie chinoise. Cette dernière est même accusée d’avoir tiré profit de ses mentors au sein de l’ancien gouvernement pour "piller" les ressources halieutiques du pays et de mener une concurrence déloyale à la pêche artisanale, véritable du développement économique et social du pays.
Plusieurs organisations de pêcheurs mauritaniens expliquent le marasme dans la production halieutique au rôle néfaste des pêcheurs chinois et de leurs industries de farine de poisson. Mais d’autres nationalités, comme les turcs, sont aussi pointées du doigt dans leurs captures effrénées des produits halieutiques dans le pays.
Notons que les parlementaires engagés pour faire la lumière sur la gestion de plusieurs projets sous l’ancien régime mauritanien sont issus aussi bien de la Majorité que de l’Opposition.
L’accord signé en 2010 reste controversé au sein de l’opinion publique mauritanienne qui profite du changement à la tête de l’Etat avec l’accession d’un nouveau président le 2 août 2019 et des velléités de transparence de gestion du nouveau gouvernement pour réclamer plus de transparence dans cet accord qui ligote le pays 25 ans avec la société chinoise Polyhondong Fisheries.
Cet accord commercial qui prévoit un investissement de 80 à 100 millions Usd contre la capture de 100 tonnes de poissons pélagiques par an fait de la société chinoise la seule société étrangère à pêcher du poulpe sous le couvert du pavillon national et lui ouvres grandes les potentialités de captures de divers produits de pêche. La partie chinoise s'est engagée à créér 2400 emplois (voir encadré). Ces emplois sont moins de 800 aujourd'hui.
Inscrit sur une liste de plusieurs projets douteux conclus sous l’ancien régime, l’accord avec Polyhondong Fisheries qui n’a jamais fait objet d’une évaluation publique ne se conforme pas non plus aux engagements souscrits par la partie chinoise. Cette dernière est même accusée d’avoir tiré profit de ses mentors au sein de l’ancien gouvernement pour "piller" les ressources halieutiques du pays et de mener une concurrence déloyale à la pêche artisanale, véritable du développement économique et social du pays.
Plusieurs organisations de pêcheurs mauritaniens expliquent le marasme dans la production halieutique au rôle néfaste des pêcheurs chinois et de leurs industries de farine de poisson. Mais d’autres nationalités, comme les turcs, sont aussi pointées du doigt dans leurs captures effrénées des produits halieutiques dans le pays.
Notons que les parlementaires engagés pour faire la lumière sur la gestion de plusieurs projets sous l’ancien régime mauritanien sont issus aussi bien de la Majorité que de l’Opposition.
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