Le Calame - Le viol a fait intrusion dans notre société et s’est malheureusement développé avec la baisse de nos valeurs, dégradant nos mœurs et attisant la criminalité. C’est particulièrement au cours des dernières années que les viols ont connu une hausse sans précédent à Nouakchott et Nouadhibou.
Plus de trois cents ont été ainsi enregistrés à Nouakchott en 2018. Si 2019 a connu une relative baisse, selon les statistiques de la police, on en est déjà, pour le premier trimestre 2020, à plus de soixante avec une majorité de victimes mineures. Les ONG en charge de victimes de tels crimes avancent, pour ces années, des chiffres analogues à ceux de la police.
La toute récente et tragique disparition de la jeune Khadijetou Oumar Sow, native de Kaédi et âgée de vingt-six ans, nous pousse à rappeler à l’opinion publique des cas similaires. En ce qui concerne Khadijetou Omar Sow, elle était en service dans une ONG qui l’envoyait en mission au Trarza le 25 Mars 2020.
Le coordinateur de son programme informait ses parents qu’une voiture de l’ONG l’avait déposée à Tiguint pour y effectuer des statistiques durant une semaine. Sans nouvelles depuis et ne parvenant même plus à la joindre par téléphone, sa famille et ses proches commencent alors à s’inquiéter et de plus en plus car ses employeurs se disent tout aussi sans nouvelles.
Le chauffeur affirme qu’il l’a bien déposée à Tiguint. On prévient alors la police et un avis de recherche est lancé.
Une enquête est aussitôt ouverte par la police de Dar Naïm où la plainte est déposée. Deux suspects dont le chauffeur sont arrêtés. Ce dernier finit par avouer avoir commis le meurtre. Il indique le lieu, non loin de Tiguint, où il a jeté la corps. L’autopsie révèlera que Khadijetou a été violée avant d’être tuée par strangulation.
Autre choc encore vivace dans l’opinion, celui perpétré à Rosso voici quelques mois à peine. Portée disparue, la jeune Aichetou est retrouvée morte dans une concession abandonnée. Les analyses médicales prouvent que la pauvre fillette a été assassinée puis violée par un malade sadique.
Un jeune suspect est arrêté sur dénonciation de son propre père. Il s’agit d’un jeune délinquant habitué des commissariats. Il reconnaît sa culpabilité, est déféré puis écroué.
Quelques mois auparavant, c’est Nouadhibou qui vivait l’horreur et la tristesse d’un autre viol contre une mineure, commis par un maniaque sexagénaire, marié et père de famille.
Sous la menace d’un poignard, il interceptait une fillette de retour de l’école, la forçait d’entrer dans une maison en chantier pour abuser d’elle durant deux heures, avant de l’abandonner inconsciente et baignant dans son sang. Secourue, elle put décrire son agresseur aux enquêteurs qui finirent par le coffrer.
Le cas de la jeune Aminata Sogue en 2013 hante toujours nos mémoires. Cette jeune fille mariée attendait au carrefour Madrid vers 21 h un transport pour rentrer chez elle au quartier Terminus d’El Mina. Un pseudo-taxi l’embarque. Elle est retrouvée deux jours plus tard, morte et violée, dans une maison abandonnée à l’Est de Riyad. C’est grâce à son téléphone que ses tueurs sont appréhendés un à un et conduits en prison.
Deux années plus tard, Khady, une fillette du quartier El Kouva de Sebkha, disparaissait soudain. Son cadavre était découvert quelques jours plus tard dans un coin désert. L’enquête permit de coincer un maçon qui reconnut avoir violé et tué la malheureuse enfant. C’était pourtant un ami de sa famille.
Une année plus tard, un tout aussi effroyable meurtre était perpétré au quartier poteau 6 d’Arafat. La petite Fatimetou mint Abdallahi se rendait comme d’habitude au domicile de sa maîtresse de Coran vers quinze heures.
Au crépuscule, sa maman s’inquiète et se rend chez la dame qui l’informe n’avoir pas vu la fillette. Les recherches commencent. On finit par découvrir son cadavre calciné dans une concession inhabitée.
La police arrête une bande de trois criminels qui avouent leur terrible forfait. Ce meurtre choqua considérablement l’opinion publique. Ajoutons que les tueurs s’échappèrent de la prison de Dar Naïm durant la grande évasion de 2016. Mais repris dès le lendemain, leur cavale fut heureusement de courte durée.
Assumant la pleine responsabilité de cette escapade, la Garde avait tout fait pour corriger son erreur. Rappelons que les prisonniers avaient neutralisé l’unique sentinelle en faction à la grande porte, tandis que tous ses collègues suivaient un feuilleton à la télé.
En 2005 enfin, un récidiviste surnommé Yacoub « Christophe » attirait Aïchetou, une jolie fillette, dans une baraque abandonnée et la tuait après l’avoir violée. Il assassinait également le propriétaire de la baraque qui avait constaté son forfait. Après une cavale de plus de deux ans, il fut enfin coffré et mis hors d’état de nuire.
Mosy
Plus de trois cents ont été ainsi enregistrés à Nouakchott en 2018. Si 2019 a connu une relative baisse, selon les statistiques de la police, on en est déjà, pour le premier trimestre 2020, à plus de soixante avec une majorité de victimes mineures. Les ONG en charge de victimes de tels crimes avancent, pour ces années, des chiffres analogues à ceux de la police.
La toute récente et tragique disparition de la jeune Khadijetou Oumar Sow, native de Kaédi et âgée de vingt-six ans, nous pousse à rappeler à l’opinion publique des cas similaires. En ce qui concerne Khadijetou Omar Sow, elle était en service dans une ONG qui l’envoyait en mission au Trarza le 25 Mars 2020.
Le coordinateur de son programme informait ses parents qu’une voiture de l’ONG l’avait déposée à Tiguint pour y effectuer des statistiques durant une semaine. Sans nouvelles depuis et ne parvenant même plus à la joindre par téléphone, sa famille et ses proches commencent alors à s’inquiéter et de plus en plus car ses employeurs se disent tout aussi sans nouvelles.
Le chauffeur affirme qu’il l’a bien déposée à Tiguint. On prévient alors la police et un avis de recherche est lancé.
Une enquête est aussitôt ouverte par la police de Dar Naïm où la plainte est déposée. Deux suspects dont le chauffeur sont arrêtés. Ce dernier finit par avouer avoir commis le meurtre. Il indique le lieu, non loin de Tiguint, où il a jeté la corps. L’autopsie révèlera que Khadijetou a été violée avant d’être tuée par strangulation.
Autre choc encore vivace dans l’opinion, celui perpétré à Rosso voici quelques mois à peine. Portée disparue, la jeune Aichetou est retrouvée morte dans une concession abandonnée. Les analyses médicales prouvent que la pauvre fillette a été assassinée puis violée par un malade sadique.
Un jeune suspect est arrêté sur dénonciation de son propre père. Il s’agit d’un jeune délinquant habitué des commissariats. Il reconnaît sa culpabilité, est déféré puis écroué.
Quelques mois auparavant, c’est Nouadhibou qui vivait l’horreur et la tristesse d’un autre viol contre une mineure, commis par un maniaque sexagénaire, marié et père de famille.
Sous la menace d’un poignard, il interceptait une fillette de retour de l’école, la forçait d’entrer dans une maison en chantier pour abuser d’elle durant deux heures, avant de l’abandonner inconsciente et baignant dans son sang. Secourue, elle put décrire son agresseur aux enquêteurs qui finirent par le coffrer.
Le cas de la jeune Aminata Sogue en 2013 hante toujours nos mémoires. Cette jeune fille mariée attendait au carrefour Madrid vers 21 h un transport pour rentrer chez elle au quartier Terminus d’El Mina. Un pseudo-taxi l’embarque. Elle est retrouvée deux jours plus tard, morte et violée, dans une maison abandonnée à l’Est de Riyad. C’est grâce à son téléphone que ses tueurs sont appréhendés un à un et conduits en prison.
Deux années plus tard, Khady, une fillette du quartier El Kouva de Sebkha, disparaissait soudain. Son cadavre était découvert quelques jours plus tard dans un coin désert. L’enquête permit de coincer un maçon qui reconnut avoir violé et tué la malheureuse enfant. C’était pourtant un ami de sa famille.
Une année plus tard, un tout aussi effroyable meurtre était perpétré au quartier poteau 6 d’Arafat. La petite Fatimetou mint Abdallahi se rendait comme d’habitude au domicile de sa maîtresse de Coran vers quinze heures.
Au crépuscule, sa maman s’inquiète et se rend chez la dame qui l’informe n’avoir pas vu la fillette. Les recherches commencent. On finit par découvrir son cadavre calciné dans une concession inhabitée.
La police arrête une bande de trois criminels qui avouent leur terrible forfait. Ce meurtre choqua considérablement l’opinion publique. Ajoutons que les tueurs s’échappèrent de la prison de Dar Naïm durant la grande évasion de 2016. Mais repris dès le lendemain, leur cavale fut heureusement de courte durée.
Assumant la pleine responsabilité de cette escapade, la Garde avait tout fait pour corriger son erreur. Rappelons que les prisonniers avaient neutralisé l’unique sentinelle en faction à la grande porte, tandis que tous ses collègues suivaient un feuilleton à la télé.
En 2005 enfin, un récidiviste surnommé Yacoub « Christophe » attirait Aïchetou, une jolie fillette, dans une baraque abandonnée et la tuait après l’avoir violée. Il assassinait également le propriétaire de la baraque qui avait constaté son forfait. Après une cavale de plus de deux ans, il fut enfin coffré et mis hors d’état de nuire.
Mosy
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