Essahraa - La partie mauritanienne n'effectue pas un suivi réel, régulier et précis des activités de la société Chinoise Poly Hong Dong, révèle un récent rapport élaboré par la Cour des Comptes au profit de la commission d’enquête parlementaire.
Le gouvernement n'a pas mis en place les moyens nécessaires pour s'assurer que cette société agi en conformité avec ses obligations contractuelles, indique ledit rapport, dont une copie a été traduite par Essahraa Online, mettant en exergue l’absence de listes des navires chinois pêchant dans les eaux mauritaniennes d’une part et des employés mauritaniens en son sein d’autre part ainsi que d'informations précises sur le stade d’exécution des infrastructures prévues sur le sol.
146 infractions commises par Poly Hong Dong ont été enregistrées au cours des années 2017, 2018 et 2019, ajoute le rapport, disant que ces abus excessifs et répétés, démontrent à bien des égards la faiblesse et la fragilité des moyens de contrôle détenus par les autorités.
Citant l’ex Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, le rapport précité révèle que le marché a été conclu sous la supervision de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et d’un groupe composé de trois personnes, en l’occurrence le ministre des pêches et de l’économie maritime et son conseiller à l’époque, respectivement Aghdavna Ould Eyih et l’actuel président du parlement Cheikh Ould Baya ainsi que de l’ex ministre des affaires économiques et du développement Sidi Ould Tah.
Il convient de rappeler que le délai légal de la commission d’enquête parlementaire de six mois, arrive à échéance à la fin de juillet courant, où elle devra présenter son rapport définitif au cours d’une session plénière de l’Assemblée nationale pour approbation.
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