L’ONG APEAH et ses partenaires s’activent pour la mise en œuvre des ODD environnement

 





Dans le cadre du projet ‘Formation d’éco-ambassadeurs à la sensibilisation de la conservation de l’écosystème marin et côtier sensible de la Baie du Lévrier en Mauritanie’’, financé par l’Organisation de la Francophonie (OIF) et le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE), l’ONG APEAH a organisé  une série d’activités de formation de jeunes et de sensibilisation des populations dan la Wilaya de Nouadhibou.

Ce projet, réalisé en partenariat avec AGIRabcd, une ONG internationale de retraités bénévoles du Nord et une ONG Environnementale APFPE, consiste à former 30 éco-ambassadeurs à la sensibilisation de la conservation de l’écosystème marin et côtier sensible de la Baie du Lévrier en Mauritanie. Ces éco-ambassadeurs auront comme mission de sensibiliser les jeunes et les décideurs politiques, les élus sur les enjeux environnementaux et le respect des engagements de la Mauritanie par rapport à la conservation de l’environnement notamment les ODD et l’accord de Paris sur le Climat.

Les activités du projet porteront sur la formation des jeunes (bénéficiaires directs) et la sensibilisation du public cible (institutions, associations, élus locaux, responsables de sociétés industrielles etc) et des bénéficiaires finaux (les usagers de la baie, les pêcheurs, mareyeurs, les populations de Dakhlet Nouadhibou). Des visites d’études et d’échanges sur le terrain au niveau des sites sensibles seront également réalisées.


 L’objectif de cette formation est de contribuer à la mise en œuvre et à l’atteinte des ODD4 (accès à une éducation de qualité), ODD 13 (lutte contre le changement climatique), ODD 14 (protection des écosystèmes marins et côtiers), ODD15 (protection des écosystèmes terrestres).

La contribution à l’atteinte des ODD sur l’éducation et sur l’environnement à l’horizon 2030, apparaissent comme une priorité de l’ONG APEAH qu’elle entend concrétiser à travers une éducation environnementale et des actions de sensibilisation sur le terrain.

L’APEAH a préparé une batterie d’outils d’éducation et de communication (des dépliants d’information, des pancartes signalétiques, des banderoles et un manuel d’éducation environnementale destinés aux élèves et aux enseignants pour bien réussir sa campagne de sensibilisation.

Au cours du mois de juillet, l’ONG APEAH a réalisé une formation de trois jours sur les enjeux environnementaux de la baie du Lévrier la biodiversité, les écosystèmes marins mais aussi sur les cause de la détérioration de l’environnement, les sources de pollution et les éco-gestes qu’il faut adopter pour sauver la baie du Lévrier.

Cette formation a permis la préparation et la mise à niveau de 30 jeunes qui ont pour mission d’aller en compagnie de l’équipe du projet porter la sensibilisation dans les établissements scolaires et autour de la baie.

La formation a permis également de revisiter tous les enjeux environnementaux de la baie de l’étoile, expliquer le développement durable en définissant les concepts et notions liés à l’environnement.

Après la formation Après la formation, l’ONG a entrepris une campagne de sensibilisation à l’endroit des autorités et des scolaires qui vont bénéficier d’un manuel d’éducation environnementale.

Les responsables de l’ONG APEAH et deux bénéficiaires du projet ont rendu visite au Hakem de Nouadhibou, au Directeur Régional de l’Education Nationale, au Directeur de l’Environnement, au Directeur de l’Ecole d’enseignement Technique et de formation professionnelle et à un Inspecteur départemental d’enseignement nationale pour leur remettre le manuel d’éducation environnementale et les sensibiliser par la même occasion sur les enjeux environnementaux de la baie.

Au cours de cette campagne de sensibilisation, l’ONG APEAH et un groupe des éco-ambassadeurs se sont rendus dans 03 établissements scolaires (EETFP, Collège 2 et Collège 3) pour débattre avec les élèves sur les enjeux environnementaux de la baie du Lévrier et sur le contenu du manuel d’éducation environnementale.

Au cours du mois d’octobre les éco-ambassadeurs et l’équipe du projet ont effectué une excursion dans certaines parties de la baie de Lévrier. Une visite au Cap Blanc a permis de faire une rencontre avec les pêcheurs pour les sensibiliser sur des espèces emblématiques qui vivent dans cette zone notamment la colonie des phoques moines, une espèce en voie de disparition mais aussi sur la prohibition des filets monofilaments.

Une visite au niveau du Centre de pêche sportive de la baie de l’étoile avec un spécialiste de l’environnement a donné lieu des rencontres avec les usagers de la baie mais des explications sur les caractéristiques géomorphologiques de la baie, les habitats le peuplement de la baie, les herbiers marins pour mieux documenter les éco-ambassadeurs.

Deux pancartes signalétiques portant des indications pour sauver la baie ont été installées sur des endroits stratégiques au niveau de la ‘’rivière’’ où se trouvent les spartines et sur la route qui mène aux cabanons lieu de villégiature visité par des touristes.


Pour toucher un large public, l’équipe du projet et les éco-ambassadeurs ont participé activement au Festival du Littoral et de la Mer au cours du duquel ils ont exposé sur leur stand la banderole du projet et distribué des dépliants aux autorités et à d’autres invités du festival. Des émissions radiophoniques sur les enjeux environnementaux de la baie ont été également réalisées

Un atelier de réflexion sur les enjeux environnementaux de la baie en période de Covid 19 a été organisé du 21 au 22 janvier 2021 avec les autorités municipales pour débattre des éco-gestes et des mesures préventives pour atténuer l’impact de la pollution sur l’écosystème de la baie.

A la fin de l’atelier, les jeunes se sont rendus à la réserve satellite du Cap Blanc pour s’entretenir avec le chef de la réserve et implanter des banderoles alertant sur les risques de disparition des phoques moines.

Les activités de formation et de sensibilisation ont été faites dans les langues nationales mais aussi en langue française, ce qui permettra la promotion du français comme creuset d’intégration et de la diversité culturelle entre les communautés mauritaniennes d’une part et entre migrants et nationaux d’autre part. 


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