Essahraa - La capitale économique vit une crise de soif intolérable, a affirmé la députée Aziza Mint Jiddou.
La parlementaire issue du parti Tawassoul, s’est interrogée sur le sort du marché adopté depuis une période par le gouvernement et destiné à renforcer l'approvisionnement en eau potable de Boulenouar, notant que ledit marché doit se terminer l'année prochaine.
La ville de Nouadhibou connaît une grande fraude en matière de vente d'eau, a indiqué la députée, disant que cette manipulation ne peut pas continuer ainsi, dès lors où la ville n'a bénéficié ni du projet du dessalement de l'eau de mer qui n'a pas été lancé jusqu’à présent, ni des prêts que le gouvernement a obtenus pour fournir de l'eau.
Mint Jiddou a mis en exergue ces cas dans son intervention faite au cours d’une plénière du parlement consacrée aux débats relatifs à la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Il y a par ailleurs une violation flagrante des lois relatives à la nationalisation du secteur de la pêche en Mauritanie, a-t-elle fait remarquer, appelant à une révision des accords du gouvernement avec les entreprises opérant dans le domaine.
Le députée a réclamé l'ouverture d'une université pluridisciplinaire dans la ville de Nouadhibou, dans laquelle serait implanté le département d'éducation islamique avec une priorité de recrutement accordée aux docteurs en droit islamique, a-t-elle conclu.
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