27-08-2023 11:54 - Après avoir secouru 170 migrants, les agents de la Garde civile utilisent leurs armes à feu pour réprimer une tentative de mutinerie

 

News Day FR - Après avoir secouru 170 migrants d’une pirogue au large de la Mauritanie, la Garde civile, notamment son patrouilleur Río Tajo, a tiré en l’air pour réprimer une tentative de mutinerie à bord du patrouilleur Tage.

Selon des sources de l’Institut armé, la Mauritanie a refusé le débarquement des survivants à Nouadhibou et la Garde civile s’est dirigée vers les îles Canaries, rapporte le journal « El Mundo ».

Citant des informations de sources de l’Institut Armée, ledit journal informe que « une vingtaine d’agents de la Garde Civile à bord du Tage ont secouru dans les eaux mauritaniennes 170 hommes qui voyageaient à bord d’un cayuco et qui risquaient de dériver. Ces sources soulignent que tous les survivants étaient des hommes, « forts », et qu’il n’y avait ni femmes ni enfants à bord du bateau ».

Leur tentative de débarquer au port mauritanien pour rapatrier les survivants ayant échoué, compte tenu du refus des gendarmes mauritaniens. Les responsables de Frontex « n’ont pas été très généreux et les commandants mauritaniens n’ont pas exigé grand-chose » lorsqu’ils ont accepté de débarquer », a-t-on affirmé, faisant référence à des paiements non officiels.

Finalement, le navire Río Tajo a décidé d’emmener les 170 migrants vers les îles Canaries. Entre difficultés de communication et faim, les rescapés se seraient fait entendre en voulant, dit-on, affronter la patrouille, composée d’une vingtaine d’agents, ont indiqué les mêmes sources. C’est ce qui aurait provoqué des tirs en l’air avec leurs armes de service pour « stopper » l’avancée des secourus qui protestaient contre la situation dans laquelle ils voyageaient.

Les mêmes sources ajoutent que « les agents ont dû parfois se réfugier à l’intérieur du bateau pour éviter de nouvelles tentatives de mutinerie »…