Gaza, Ukraine, immigration… Kamala Harris affiche ses ambitions lors de la convention démocrate à Chicago

 

Gaza, Ukraine, immigration… Kamala Harris affiche ses ambitions lors de la convention démocrate à Chicago

HuffPost - « Au nom de tous les Américains », Kamala Harris a accepté jeudi 22 août à Chicago l’investiture du Parti démocrate pour la présidentielle de novembre.

« Je promets d’être la présidente de tous les Américains », a dit la vice-présidente de 59 ans, dans les ovations assourdissantes des milliers de délégués, en conclusion d’une convention absolument euphorique. Dans un discours plein d’autorité, souvent solennel, parfois enflammé, Kamala Harris a promis de « tracer un nouveau chemin ».

Elle a aussi affiché quelques axes phares de sa politique, notamment sur le volet international. Kamala Harris a ainsi promis l’« auto-détermination » pour les Palestiniens, alors que la guerre entre Israël et le Hamas a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza depuis plus de dix mois.

« Le président Biden et moi-même nous efforçons de mettre fin à cette guerre afin qu’Israël soit en sécurité, que les otages soient libérés, que les souffrances à Gaza cessent et que le peuple palestinien puisse exercer son droit à la dignité, à la sécurité, à la liberté et à l’auto-détermination », a-t-elle déclaré à la tribune.

« Il est temps de conclure un accord pour (libérer) les otages et instaurer un cessez-le-feu », a aussi annoncé la candidate démocrate dans son discours, alors que des négociateurs israéliens participaient jeudi à des discussions au Caire en vue d’une trêve dans la bande de Gaza associée à une libération d’otages. « Tant de vies innocentes ont été perdues. Des personnes désespérées et affamées fuient sans cesse pour se mettre à l’abri. L’ampleur de la souffrance est déchirante », a-t-elle ajouté.

Réformer « le système d’immigration défaillant »

Kamala Harris a par ailleurs affirmé qu’elle se tiendrait « fermement aux côtés de l’Ukraine et de nos alliés de l’Otan » et ne ferait pas « ami-ami avec les dictateurs », si elle était élue présidente, dans une attaque directe contre Donald Trump.

« Je ne ferai pas ami-ami avec des tyrans et des dictateurs comme Kim Jong Un, qui soutiennent Trump, car ils savent qu’il est facile à manipuler avec des flatteries et des faveurs, ils savent qu’il ne fera pas rendre des comptes aux autocrates car il veut lui-même être un autocrate », a-t-elle lancé devant l’auditoire de la convention démocrate.

Enfin, elle a encore promis de réformer « le système d’immigration défaillant » des États-Unis, se saisissant d’un des sujets les plus explosifs de la campagne présidentielle.

« Je sais que nous pouvons être à la hauteur de notre fier héritage de nation d’immigrants et réformer notre système d’immigration défaillant », a-t-elle déclaré, promettant de promulguer un projet qui avait l’aval des deux bords politiques mais qu’elle accuse son rival républicain d’avoir fait échouer. « Je refuse de faire de la politique avec notre sécurité », a-t-elle encore clamé.

Par Le HuffPost avec AFP

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