19-11-2025 07:00 - Lettre ouverte à la Haute Attention de SEM. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République

 

Lettre ouverte à la Haute Attention de SEM. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République

Et à l’opinion publique mauritanienne

Chers compatriotes,

Bonne et joyeuse fête de l’Indépendance.

(Ce texte, je le dédie aux milliers de compagnons de l’Institut 2IRES, 2019-2025)

Préambule

Au Hodh Echarghi vient de s’achever un cycle : celui des acquis, des avancées, mais aussi des hésitations, des silences et des éclipses. Un cycle où le pays avançait sans toujours comprendre, et où le Président travaillait sans toujours paraître.

Mais l’instant présent ouvre une nouvelle page. C’est ce que nous espérons vivement. En reprenant la parole, en assumant pleinement sa présence et sa vision, le Président Ghazouani a rétabli le fil direct avec son peuple.

Ce geste, coutumier et anodin en apparence, marque peut-être le véritable début de son mandat : le moment où la lumière cesse d’être diffuse pour devenir direction.

Le second mandat ne devra pas être une continuité, mais un tournant : un tournant de clarté, de fermeté, et de cohérence entre l’action et la parole.

Car notre peuple éclairé n’attend plus des apparitions lunaires, mais une étoile qui guide, une lumière qui demeure.

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Éléments de bilan du premier mandat, dans l’espoir du tournant décisif du second

Pendant trente années, l’opinion publique mauritanienne fut maintenue en haleine par les “ discours- recitations” successifs de deux Présidents : l’un, presque muet ; l’autre, presque analphabète.

Pourtant, ils occupaient sans relâche les écrans de télévision de tous les Mauritaniens.

Puis vint la Lune : le Président-lune, et la lune de miel entre un chef d’État lumineux et un peuple retrouvant enfin clarté et joie.

Mais bientôt surgirent les : les apparitions fugitives, disparitions prolongées…

Plus une seule étoile dans le ciel politique.

Deux seuls articles, en deux ans, d’un ancien Président du Parti Insaf — révélation qu’il fit lui même, avec vanité- lors d’un congrès dudit Parti.

Aucun « Ghazouaniste » ne se leva pour défendre Ghazouani contre les essaims de criquets qui obscurcissaient le ciel politico-économique et dérobaient aux regards Mauritaniens les réformes qu’il entreprenait, patiemment, sans vents, ni marées, ni tempêtes dans un pays sinistré et en reconstruction.

Ses “partisans” politiques furent parfois ses adversaires. Ses adversaires, parfois, furent traités par lui avec une surprenante bienveillance. Une échelle politique inversée!

Toujours pas d’étoile ghazouaniste dans le ciel mauritanien de 2019… 2020… jusqu’en 2025.

Seule brillait l’étoile de l’Institut 2IRES et de ses COMPAGNONS fidèles : elle scintillait, éclairait, défendant la « Lune Ghazouani » malgré l’hostilité des uns et l’indifférence de l’État, mais avec la forte reconnaissance du peuple et des élites sincères et intègres.

À ses côtés, d’autres encore — rares, mais constants :

Mohamed Mahmoud Ould Dakar

Mohamed Cheikh ancien DG de Radio Rim,

Àbdel Aziz DEM, Conseiller, en France ;

Aichetou Mint Senoussi,

Sidi Ould Guedar…

Il y a quelques jours enfin, le Président a pris en main sa propre communication : il a parlé à visage découvert, le cœur ouvert, à son peuple.

Ses soutiens authentiques lui emboîteront-ils le pas, malgré un “passif humanitaire” par lequel on les avait défiés ?

Ce serait salutaire — non seulement pour Ghazouani, pour son second mandat et pour son régime, mais aussi pour la Mauritanie, qui a souffert des cris vulgaires et sans contenu des populistes, des incultes fantaisistes, des mercenaires diviseurs va t- en guerre, des hommes et femmes « politiques » incultes et ignares en politique et en économie …; cris permis et déclenchés par le vide laissé par le silence politique de la voix officielle et par la paralysie hémiplégique de “ l’Acte républicain”.

À suivre…

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Mohamed Ould Mohamed El Hacen

Président-fondateur de l’Institut 2IRES

18 novembre 2025

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